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QUE VEUT DIRE ETRE DE GAUCHE en France?

Que veut dire être de gauche en France?

original écrit en français (traduccion al castellano debajo)

Auteur : Joseph Fornés.


D’abord les fondamentaux.
 
Que veut dire être de gauche ? 

C’est mettre la priorité sur l’être humain, c’est vouloir avant toutes choses et pour tous, le progrès humain et social, progrès de la qualité de vie mais également progrès de la connaissance et de l’intelligence.

C’est avoir pour principes la liberté, l’égalité, la fraternité.

C’est adhérer aux valeurs qui découlent de ces principes : la laïcité, la tolérance, le respect des autres et de la personne humaine, la solidarité, la démocratie.

Déclinons maintenant ces fondamentaux pour donner des guides de comportement par rapport aux grandes questions d’aujourd’hui : le libéralisme économique, la mondialisation, le travail, la sécurité, l’immigration, l’écologie, l’Europe, le communautarisme, la nation, l’éducation, etc. La liste n’est pas exhaustive. 

Si l’on fait cette opération de manière rationnelle en évitant le prêt à penser de gauche habituel on aboutit à des propositions iconoclastes mais qui servent l’objectif donné ci-dessus. Par contre on se rend compte que, loin des "lieux communs", être de gauche est une exigence, pour soi comme pour les autres.

Le travail :
 
Le travail comme participant au progrès général ou individuel et comme facteur d’épanouissement intellectuel ou physique, d’entreprise, de création, d’apprentissage, d’échange, est à n’en pas douter une valeur de gauche. 

Par contre le travail abrutissant, mange temps et facteur d’usure intellectuelle ou physique, doit être réduit au minimum nécessaire et laisser un large temps libre pour d’autres activités plus épanouissantes. Au slogan de la droite « travailler plus pour gagner plus », la gauche doit répondre « travailler mieux et plus intelligemment pour le bien de tous et de chacun ». 

Une réponse de gauche c’est donc l’amélioration constante de l’efficacité et de la qualité du travail par l’éducation, les investissements, la recherche, l’organisation, les infrastructures, la formation, l’automatisation qui libère des tâches pénibles et sans intérêt. C’est aussi la réduction du temps de travail pour permettre de s’occuper de sa famille, de se cultiver, de bricoler, de donner du temps à des associations altruistes, etc. (bref pour du travail toujours, mais non rémunéré). Il faudrait inventer une nouvelle méthode calcul du PIB qui intègres toutes les activités amenant du progrès à la société et qui compte négativement celles amenant des nuisances. 

On peut en déduire que la gauche doit rejeter l’assistanat comme ne servant ni l’individu ni la collectivité. L’aide aux personnes en difficulté doit consister à leur permettre de rejoindre le peloton des personnes actives (« apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson ») et doit donner lieu à contribution de la part des personnes aidées.

L’entreprise et le libéralisme économique :
 
L’entreprise sous toutes ses formes, commerciale ou association, à but lucratif ou non, est un facteur de création, de progrès et d’accomplissement individuel ou collectif et doit par conséquent être encouragée. La liberté de chacun s’arrêtant là où commence celle des autres, la gauche doit cependant réguler l’économie pour que le succès de certaines entreprises ne se traduise pas au final par des régressions humaines individuelles ou collectives.

La richesse : 

L’honnête enrichissement de certains, personnes ou collectivités (entreprises commerciales ou associations), constitue non seulement une juste récompense et un encouragement pour l’esprit d’entreprise, la créativité, l’effort ou la prise de risques mais donne également les moyens – le capital – nécessaire pour les actions à venir et le bien de tous, d’autant que l’investissement de capital a un effet multiplicatif sur la production de richesses à partager. 

Tous les facteurs qui contribuent au progrès de la société doivent être encouragé par la gauche et l’enrichissement est l’un de ces facteurs.

L’égalité des droits et des chances ne signifie pas l’égalitarisme qui nivelle par le bas et qui finalement nuit à tous par sa faible entropie. Le succès de quelques uns tire les autres vers le haut. Par contre la gauche doit faire très attention à ce que les situations établies n’empêchent pas l’émergence d’autres richesses, d’autres succès. Il faut éviter le blocage des situations sociales, les coteries, et autres freins à la fluidité sociale. Elle doit par exemple réduire la transmission à des héritiers qui ne seraient que des rentiers par différents moyens appropriés. Elle doit également bien sûr veiller à ce que l’enrichissement ne soit pas le résultat d’agissements malhonnêtes et de l’exploitation des plus faibles.

La mondialisation : 

La mondialisation est un facteur de paix et de progrès dans la mesure où elle favorise les échanges de biens, la circulation des personnes et des idées. Néanmoins, nous pouvons constater que seuls les échanges de biens sont traités dans les accords internationaux. La gauche doit donc introduire des règles facilitant la diffusion du progrès humain dans ces accords en échange des traités économiques. La gauche doit également assurer un certain protectionnisme vis-à-vis d’une concurrence extérieure déloyale, c’est-à-dire ne respectant pas ses principes, pour permettre au travail d’être un facteur de progrès humain.

La nation :
 
la nation et tous ses oripeaux (drapeau, hymne) ne sont certainement pas des valeurs de gauche. La nation, comme le communautarisme, c’est vouloir enfermer les individus, au prétexte qu’ils sont nés sur un territoire dit national, dans un système de prétendues valeurs jusqu’à être prêt à mourir pour elles. La nation, c’est la guerre aux autres et l’excuse de soi. Les principes et valeurs de la gauche ne sont pas nationaux mais universels. La gauche est donc universaliste, internationaliste, cosmopolite, même si, pour des raisons pratiques, elle est contrainte d’agir dans le cadre de territoires géographiques limités.

L’Europe :
 
de ce qui précède sur la nation, on conclura rapidement que la gauche doit être Européiste, non pas pour créer une nouvelle nation européenne à un échelon supérieur, mais pour assurer la paix, le progrès économique, social et culturel ainsi que la libre circulation des individus et des idées. Et au-delà de l’Europe, il faut rechercher une gouvernance mondiale dans le même but.

La Turquie en Europe : 

Tout ce qui peut favoriser l’expansion des idées de progrès humain et social doit être mis en œuvre et l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne fait partie de cela, même si les choses ne sont pas si simples et qu’il convient d’y aller intelligemment. Il ne peut y avoir, pour la gauche, d’autres raisons que pratiques et techniques pour limiter l’élargissement de l’Europe.

Le communautarisme : 

Le communautarisme, c’est comme la nation, un enfermement des individus dans des valeurs et des traditions sous le prétexte qu’ils sont les enfants de cette communauté. La gauche doit donner la possibilité aux enfants, adolescents et jeunes gens de quitter leur communauté d’origine pour embrasser le monde par l’éducation, la mixité culturelle, les voyages d’étude etc. C’est la condition sine qua non pour un bon fonctionnement de l’ascenseur social comme le montrent les études sociologiques sur le sujet.

Les traditions : 

Les traditions obligent, demandent à être respectées, enferment. Tradition n’est pas un mot de gauche. La gauche doit lui préférer les mots histoire et culture. La culture nourrit la réflexion de chacun et elle évolue car elle peut être enrichie, notamment au contact de la culture des autres.

La religion : 

idem pour les traditions religieuses et le communautarisme religieux. La gauche doit être laïque et la religion maintenue dans la sphère individuelle.

L’immigration clandestine : 

L’immigration clandestine pose un difficile problème à la gauche car s’y opposer c’est aller semble-t-il à l’encontre de ses généreux principes de progrès humain universel et de libre circulation des biens, des personnes et des idées. Il faut ici admettre le principe très humain, applicable pour les individus comme pour les groupes, que l’on ne peut aider les autres à ses propres dépends. La gauche doit donc aussi lutter contre l’immigration clandestine. Elle doit le faire de la manière la plus humaine possible en démantelant les filières, en punissant les employeurs ou les logeurs, en rendant l’immigration légale plus transparente et juste (ce qui redonnera de l’espoir aux candidats à l’immigration et évitera les actes suicidaires) et surtout en contribuant à installer dans les pays d’origine les conditions d’une vie correcte à travers par exemple l’aide aux ONG (pour éviter les détournements de fonds par les gouvernements suspects).

L’écologie :
 
Dans la mesure où le bien-être et le progrès de l’humanité sont concernés, la gauche doit se préoccuper de problèmes tels que l’effet de serre ou la diversité biologique et veiller à créer et maintenir un environnement (durable) favorable à l’épanouissement humain. Cela peut passer par la promotion des énergies renouvelables et celle de l’efficacité énergétique. La gauche ne doit cependant pas s’interdire de modifier l’environnement pour l’améliorer (il n’y a pas un environnement naturel et un environnement artificiel. L’homme et le résultat de ses actions, comme le résultat des actions de l’ensemble du règne animal et végétal – cf. les récifs coralliens - font partie de la dite nature). Ce que l’on peut et doit faire du point de vue de la modification de l’environnement est question de démocratie et d’intelligence. En tout état de cause, le retour à la lampe à huile ne peut pas être un objectif de gauche.

L’énergie nucléaire : 

L’énergie nucléaire a l’énorme avantage de fournir l’énergie dont le progrès humain a besoin sans produire de gaz à effet de serre. Elle présente néanmoins des risques importants au niveau industriel (accident nucléaire), politique (dissémination de l’arme nucléaire) et de pollution par les déchets. La gauche ne doit pas rejeter l’énergie nucléaire qui reste encore indispensable, mais agir pour la mitigation des risques engendrés. Elle doit donc investir dans la recherche dans les domaines du traitement des déchets, de la sécurité, de la fusion nucléaire, favoriser les filières peu compatibles avec l’armement nucléaire, agir diplomatiquement pour un contrôle international de l’énergie nucléaire. Et bien sûr promouvoir la recherche dans des énergies renouvelables abondantes et moins dangereuses.

Les OGM : 
La gauche doit favoriser la recherche scientifique, sur les OGM comme sur tous les autres sujets, même les plus délicats (embryon) dans le respect de l’éthique et des précautions d’usage et dans la transparence. L’amélioration des connaissances, de toutes les connaissances, est une valeur de gauche.

Les services publics : 
Le rôle d’un état de gauche serait de mettre en place et de maintenir les structures communes - ou services publics - assurant le bon fonctionnement général de la société, l’efficacité de son activité, l’égalité d’accès à ces structures, et de faire en sorte que ces structures conduisent au progrès humain. Cela ne veut pas dire que ces services publics doivent être exécutés par l’état lui-même. Cela n’est certainement pas un gage d’efficacité par rapport à des entreprises ou des associations expertes dans le domaine et ayant d’autres modes de recrutement et d’organisation plus adaptés. L’état doit simplement établir des cahiers des charges précis et contraignants, mettre les fournisseurs de service en concurrence et vérifier les résultats régulièrement. La soi-disant défense du secteur public, qui n’est en fait que la défense d’avantages catégoriels et qui énerve tant de nos concitoyens, va en fait à l’encontre de l’amélioration de l’efficacité de ces services et par conséquent de la compétitivité de la société entière. Elle a l’inconvénient de dresser l’une contre l’autre deux parties de la société : la société civile et les fonctionnaires. D’ailleurs il ne devrait pas y avoir de fonctionnaires, seulement des compétences, des métiers, et le citoyen devrait pouvoir travailler alternativement au cours de sa carrière dans des sociétés privées ou pour l’état, ce dernier embauchant selon ses besoins et selon les compétences requises.

L’éducation : 
l’éducation est bien sûr une action prioritaire pour la gauche avec la nuance qu’il ne s’agit pas seulement de former de futurs travailleurs meilleurs et plus efficaces mais surtout des citoyens intelligents et sensibles capables de s’épanouir, d’entreprendre, de créer, etc. , pour leur bien et pour celui des autres (voir la valeur travail). Il faut donc enseigner non seulement des matières scientifiques mais également la philosophie qui permet de raisonner, la sociologie qui permet de comprendre la société, les arts qui permettent de ressentir, etc. Ce sera bon pour les individus mais également pour la collectivité : intelligente et sensible, la France sera plus forte. Une remarque : si l’enseignement est un métier, j’ai pu constater que mes meilleurs professeurs étaient des gens plutôt âgés et qui étaient venus à l’enseignement sur le tard lorsqu’ayant exploré toutes les possibilités de leur carrière et bâti leurs désirs, il leur est venu l’envie de transmettre leurs connaissances et leur expérience aux jeunes générations. Voilà qui plaide pour des possibilités de passerelle entre les carrières.

La culture : 
la culture, comme l’éducation doit être une priorité de la gauche afin de former des citoyens intelligents et sensibles, capables de créativité et de raisonnement. Objectif majeur : faire reculer la « beaufitude » ! Comment faire en laissant la liberté de choix aux citoyens ? (il n’est certainement pas question de faire le bonheur du peuple malgré lui). C’est la question à résoudre à laquelle je cherche personnellement en vain une réponse dans mes activités associatives.

La liberté : 
c’est, à n’en pas douter un principe de gauche même lorsqu’il s’agit de liberté économique (voir plus haut sur l’entreprise et le libéralisme économique). Parmi les libertés menacées aujourd’hui en France même : la liberté de la presse, la liberté de critique de la religion (que certains appellent blasphème), la liberté des femmes dans « certains quartiers », la liberté syndicale dans les PME, la liberté architecturale (demandez aux architectes ce qu’ils en pensent), la liberté de la recherche scientifique,…

La démocratie : 
la démocratie c’est le régime politique qui fait que chacun est acteur de son destin et du destin de ses compatriotes. L’expérience montre que la démocratie est le seul régime permettant le progrès humain et est donc un impératif pour la gauche. Or contrairement à ce qu’ont claironné la plupart des média, la forte participation à l’élection présidentielle traduit en fait un déficit de démocratie et la crise de la représentativité. Les causes sont connues : féodalisme dans les partis politiques (on n’en parle pas assez mais pour qui est militant c’est vraiment une chose terrible), faible représentativité syndicale, absence de transparence sur les décisions des représentants à tous les niveaux (de la commune à l’état), absence d’évaluation des politiques, régime présidentiel charismatique et parlement croupion,… Des mesures utiles ont été avancées par Ségolène Royal : non cumul des mandats, limitation à deux mandats consécutifs, augmentation de la représentativité syndicale (comment ?), éclaircissement des compétences, évaluation de l’action politique par des jurys citoyens, démocratie participative. Soyons conscients cependant que la démocratie est une exigence et que le citoyen doit non seulement être acteur mais également s’informer et acquérir des compétences…

La sécurité : 
la sécurité ce n’est pas de mettre plus de policiers, de barrières, d’alarmes, de systèmes de détection, de caméras, etc. Lorsqu’il en est ainsi, c’est que l’on a peur et la peur est l’antinomie de la liberté. La vraie sécurité c’est de pouvoir dormir tranquille toutes portes et fenêtres ouvertes ou de pouvoir oublier son sac dans un magasin et de le retrouver, et cela suppose non pas des mesures sécuritaires mais une évolution des mentalités (par exemple que tous soient garants de tous, que l’honnêteté l’emporte sur le cynisme), évolution qui peut être obtenue par l’éducation, l’égalité et la solidarité. La fraternité et l’honnêteté, voilà les principes de gauche propres à lutter contre l’insécurité.

Le gauchisme : 
la gauche n’est pas le parti des travailleurs et des classes populaires. Pas seulement en tout cas. Elle est le parti de tous ceux et celles qui privilégient le progrès de l’humain, qu’ils soient eux-mêmes riches ou pauvres, travailleurs, chefs d’entreprise ou rentiers. La gauche c’est avant tout le parti de l’intelligence, de la sensibilité et du progrès humain. La dictature du prolétariat, comme toute idée de dictature, est une idée d’extrême droite ! Prendre aux riches pour donner aux pauvres, c’est simpliste et c’est tout simplement du vol. C’est nier le mérite de l’action, de l’intelligence, de la créativité, de la prise de risques et l’apport que ces qualités ont pour la société entière. C’est autre chose que d’organiser la solidarité et les services de l’état par un impôt juste utilisé pour le bien de tous (et pas seulement celui des pauvres même si ce sont eux qu’il convient d’aider le plus). La justice appliquée à tous, riches ou pauvres, est un principe de gauche. Le mérite est également une valeur de gauche.

Joseph Fornés.
Militant PS, ingénieur, animateur d’association culturelle
29 mai 2007

Ecrit par : Joseph Fornés | 31.05.2007

QUE SIGNIFICA LA IZQUIERDA IDEOLOGICA ?

Autor :José Fornés.

traduccion al castellano de Nestor Elias Ramirez Jimenez


En primer lugar los conceptos básicos.
 
que significa la izquierda?

Es asentuar la prioridad en el ser humano, es en primer ante todo y para todos, el progreso humano y el progreso social, progeso en la calidad de vida como también el avance de los conocimientos y la inteligencia.

Se trata de admitir como principios la libertad, la igualdad, la fraternidad.

Es adhérir a los valores derivados de estos principios: la laicidad, la tolerancia, el respeto por los demás y la persona humana, la solidaridad, la democracia.

Declinemos estos principios fundamentales para orientar el comportamiento en relación con los principales temas de actualidad: el liberalismo económico, la globalización, el trabajo, la seguridad, la inmigración, la ecología, Europa, comunitarismo, la nación, la educación. La lista no es exhaustiva...

Si hacemos esto de manera racional, evitando la concesión "todo hecho" de la izquierda, esto nos conduce al pensamiento iconoclasta, pero soportando el objetivo anteriormente citado. Uno se da cuenta de que, lejos de la "apariencia", ser de izquierda es un requisito, por sí mismo y para todos.

Trabajo:
 
El trabajo en general en tanto que un factor de progreso y de desarrollo físico o intelectual, el espíritu empresarial, la creatividad, el aprendizaje, el intercambio, son, sin duda, valores de izquierda.

En cambio trabajando brutalmente contra el tiempo,es factor de desgaste físico o intelectual, pour lo cual debe reduirse al mínimo y dejar un gran tiempo libre para otras actividades más satisfactorias. Contre el lema de derecha "trabajar más para ganar más", la izquierda debe responder "a trabajar mejor y más inteligente para el beneficio de todos y cada uno".

Una respuesta de la izquierda es que la constante mejora de la eficiencia y la calidad del trabajo a través de la educación, la inversión, investigación, organización, infraestructura, formación, automatización que liberade tareas pesadas y poco interesantes. Es también la reducción de las horas de trabajo para ayudar a cuidar de su familia, para crecer, jugar, para dar tiempo a las asociaciones altruistas, etc. (siempre para el trabajo, asî sea no remunerado). Hace falta inventar un nuevo método de calcular del PIB, que incluye todas las actividades conducentes al progreso en la sociedad y calcular aquellas negativas que causan las perturbaciones.

Esto sugiere que la izquierda debe rechazar el la ayuda social sin aporte ya sea el individuo o la comunidad. La asistencia a personas en crisis debe servir a que puedan unirse a las filas de los empleados ( "aprender a pescar en vez de dar peces") y debe genarar un aporte de la gente ayudada.

La empresa y el liberalismo económico:

La empresa en todas sus formas, de comercio o asociación, con o sin ánimo de lucro, es un factor de la creatividad, el progreso y la satisfaciôn individual o colectiva, por lo que debe fomentarse. La libertad del individuo termina cuando el donde comienza la del otro, la izquierda, sin embargo, debe regular la economía para el éxito de algunas empresas no den lugar al final a la regresión humana, individual y colectiva.

Riqueza:

El honesto enriquecimiento de algunos individuos o comunidades (o asociaciones de empresas comerciales), no sólo es una justa recompensa y los incentivos para la iniciativa empresarial, la creatividad, el esfuerzo y la aceptación de riesgos, sino también garantîa de los medios - el capital - indispensable a las futuras acciones en bien de todos, sabiendo en lo que respecta a la inversión de capital qie tiene un efecto multiplicador en la producción de riqueza para compartir.

Todos los factores que contribuyen al progreso de la sociedad debe ser alentados por la izquierda y el enriquecimiento es uno de esos factores.

Igualdad de derechos y oportunidades que no significa igualitarismos que en última instancia perjudica a todos por su baja entropía. El éxito de algún empuja los otros hacia arriba. Por tanto la izquierda debe tener cautela frete al statu quo no excluya la aparición de otras formas de riqueza, otros éxitos. Evitar situaciones de bloqueo, camarillas sociales, y otras barreras a la fluidez social. Hay, por ejemplo, necesidad de reducir la transmisión a los herederos que no son más que rentistas por diferentes medios. También debe, por supuesto, garantizar que el enriquecimiento no es el resultado de conducta deshonesta y la explotación de los débiles.

Globalización:

La globalización es un factor de paz y el progreso en la medida en que promueve el intercambio de mercancías, la circulación de personas e ideas. Sin embargo, podemos ver que sólo el comercio de mercancías se tratan en los acuerdos internacionales. La izquierda tiene que introducir normas para facilitar la difusión de los avances humanos y sociales en estos acuerdos a cambio de tratados económicos. La izquierda también debe proporcionar una cierta protección contra la competencia extranjera desleal, es decir, no respetan sus principios, a fin de que el trabajo sea un factor en el progreso humano.

La Nación:
 
La nación y todos sus chiros (bandera, himno) no son ciertamente los valores de la izquierda. La nación como el comunalismo, bloquea las personas, con el pretesto que han nacido en el territorio nacional, en un supuesto sistema de valores que considera que estaría dispuesto a morir por ellos. La nación es la guerra a los otros y la excusa de su libetad. Los principios y valores de la izquierda no son de orden nacional sino universal. La izquierda es, por tanto, universal, internacional, cosmopolita, aunque por razones prácticas, se ve obligada a actuar dentro de las zonas geográficas limitadas.

Europa:
 
de lo anterior en cuanto al país, la conclusión rápida serîa que la izquierda debe ser européista, no para crear una nueva nación europea a un nivel superior, pero para garantizar la paz, el progreso económico, social y cultural, así como la libre circulación de personas e ideas. Y más allá de Europa, tenemos que buscar un gobierno mundial para el mismo propósito.

Turquía en Europa:

Todo lo que puede promover el crecimiento de las ideas de progreso humano y social deben aplicarse y la entrada de Turquía en la Unión Europea hacen parte, incluso si las cosas no son tan simples y es conveniente de avanzar con inteligencîa. No puede haber por la izquierda, que la excepción de razones prácticas y técnicas para limitar la expansión de Europa.

Comunitarismo:

Comunitarismo es como la nación, una prisión de las personas en los valores y tradiciones con el pretexto de que son los niños de esta comunidad. La izquierda debe comprometerse con los niños, adolescentes y jóvenes a abandonar sus comunidades de origen para abrazar el mundo a través de la educación, la diversidad cultural, viajes de estudio etc. Esta es la condición sine qua non para el buen funcionamiento de la escala social, como se muestra en los estudios sociológicos sobre el tema.

Tradiciones:

La tradición exige, deben ser respetada, trampa. La tradición no es una palabra de la izquierda. La izquierda tiene que preferir las palabras: la historia y la cultura. Cultura nutre la reflexión de todos y está evolucionando, ya que puede ser ampliada, en especial en contacto con la cultura de los demás.

Religión:

ídem por las tradiciones religiosas y el comunitarismo. La izquierda debe ser laico y la religión mantenida en la esfera individual.

La inmigración ilegal:

La inmigración ilegal plantea un problema difícil a la izquierda, ya que oponerse es al parecer contrario a su generoso principio universal de progreso humano y la libre circulación de bienes, personas e ideas. Aquí hemos de admitir el principio muy humano, aplicable a individuos y grupos, podemos ayudar a otros a sus propias expensas. La izquierda también debe luchar contra la inmigración ilegal. Debe hacerlo de la forma más humana con el método de desmantelamiento de cadenas, sancionar a los empleadores y los propietarios, al hacer más transparente la inmigración legal y justa (que pueda dar una esperanza a los recién llegados y evitar actos suicidas) y, sobre todo, ayudando a instalar en el país de origen la gente en condiciones de vida decente, por ejemplo, mediante el apoyo a las ONG (para evitar el desvío de fondos por parte de los gobieronos corrompidos).

Ecología:
 
En lo que se refiere al bienestar y el progreso de la humanidad, la izquierda debería ocuparse de cuestiones como el "efecto de invernadero" y la diversidad biológica, garantizar, crear y mantener un medio ambiente (sostenible) a favor de "el desarrollo humano. Esto puede implicar la promoción de las energías renovables y la eficiencia energética. La izquierda, sin embargo, no se debe permitir modificar el medio ambiente para mejorar (no se trata de un medio ambiente natural y un entorno artificial. El hombre es el resultado de sus acciones, como resultado de las acciones de todo el reino vegetal y animal - cf. arrecifes de coral - forman parte de ese tipo). Lo qué podemos y debemos hacer en términos de cambios en el medio ambiente es una cuestión de democracia y de inteligencia. En cualquier caso, la vuelta a la lámpara de aceite no puede ser un objetivo de izquierda.

La energía nuclear:

La energía nuclear cuenta con la enorme ventaja de proporcionar la energía que necesita el progreso humano sin producir gases de "efecto invernadero". Sin embargo, hay riesgos significativos en el sector industrial (de accidentes nucleares), políticos (propagación de las armas nucleares) y la contaminación por residuos. La izquierda no debe rechazar la energía nuclear, que sigue siendo esencial, pero tomar medidas para mitigar los riesgos implicados. Por lo tanto, debe invertir en investigación en el dominio de los residuos, la seguridad, la fusión nuclear, la promoción de las filiales difícilmente compatible con las armas nucleares, actuar diplomáticamente para el control internacional de la energía nuclear. Y, por supuesto, promover la investigación en energías renovables abundantes y menos peligrosas.

OMG:
La izquierda debe promover la investigación científica sobre los OGM, como en todos los demás temas, incluso los más delicados (embrión) con respecto en materia de ética y precauciones de uso y con toda la transparencia de rigor. La mejora del conocimiento es un valor de la izquierda.

Servicios públicos:

el papel de un Estado implica crear y mantener las estructuras - los servicios públicos - garantizar el buen funcionamiento de la sociedad, la eficacia de su actividad, la igualdad da acceso a estas estructuras, y asegura que estas estructuras soporten el progreso humano.

(fin temporal de traduccion )

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