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gramophone

Le chien qui court derrière sa queue

FABLE

co-écrit par Eric Allmen et votre serviteur "gramophone"

TITRE: "Le chien qui court derrière sa queue"

PREMIERE PARTIE

http://forums.lefigaro.fr/user/non-frames/message.asp?forumid=240&messageid=1720898&threadid=1720898

Mes plus sincères excuses pour la qualité du texte car le français n’’est pas ma langue maternelle.

Dans un exemple criant de vérité, nous pouvons parler de consommation.
L’’économie mondiale est comme un très long train. (Dans un but pédagogique afin d’’être compris par les enfants). Le nombre de wagons de première classe étant de deux et le nombre de wagons de deuxième classe de huit.

La première classe se trouve toujours à 3/4 vide, la deuxième, est à ¾ pleine. Le tarif en première classe est le double voir plus par rapport à la deuxième (normal il y a bar, restaurant et même des toilettes). Pourtant le train gagne plus d’’argent avec les billets de deuxième classe.

Notre train circule au quotidien entre les pyramides de Gizeh et le temple d’’Artémis à Éphèse; il passe par le phare d’’Alexandrie puis en route il est possible d’’admirer: le Mausolée d’’Halicarnasse, les jardins suspendus de Babylone et le colosse de Rhodes.

Avec les années, le train est de moins en moins utilisé par les passagers de première classe, au point qu’’un jour la société d’’exploitation, craignant devoir affronter une crise (étant donné que les nantis et intellectuels, ne s’’intéressent plus à la magnificence du voyage) cherche à unifier les wagons, même si juste avant un savant et prix Nobel d’’économies de l’’époque, membre du conseil d’’administration de la société dit:

- "ce n’’est pas les ignares, gueux et béotiens qui vont continuer à l’’emprunter" -

PARTIE II

http://forums.lefigaro.fr/user/non-frames/message.asp?forumid=240&messageid=1720907&threadid=1720907

En quelques années, les nantis fidèles au train, commencent à faire usage de leurs économies pour voyager dans leur calèches (très modernes, sans point de chevaux, mais de puissantes et bruyantes machines, dotées d’’un confort jamais atteint dans les autres pays du monde).

Les bourgeois en question, décident de racheter, chacun une partie de la propriété du train.

Les années passent, nombre de commerçants utilisateurs quotidiens du train, pour d’’autres besoins que pour le tourisme et la contemplation (pour aller d’’une ville à l’’autre dans leur travail de chaque jour) ont emboîté le pas aux riches, voyant les dividendes, "l’’excellente rentabilité".

Cela a été le coup de grâce à la fréquentation du train quotidien entre les pyramides de Gizeh et le temple d’’Artémis à Éphèse. A la fin de la période, aveuglés par l’’ambition, même certains gueux étaient devenus des notables actionnaires du somptueux train "Gizeh Éphèse".

Alors que les 8 wagons devenaient de trop, il ne restait plus que deux. Même à quatre wagons, le train "Gizeh Éphèse" n’’avait plus que la moitié de sa capacité, puis un quart utilisé, ainsi il périclite au bout d’un temps.
Aujourd’hui, "d’’un si splendide train", il reste, quelque part, dans un cimentier des trains, à peine des vestiges, les huit cents personnes, qui travaillaient à son époque de gloire, sont devenus pire que des gueux, des miséreux.

Les nantis eux ont flairé à l’’avance le coup et le roi leur aurait même aidé financièrement en guise de dédommagement et vivent dans un pays lointain, dans des palais dignes et somptueux.

Les anciens usagers de deuxième classe, ont perdu leurs économies, et doivent reprendre bientôt des calèches et des chariots avec des vrais chevaux, encore que certains ne pourrons même pas payer un cheval.

Voici le texte d’’un ignare, d’’un illettré, c’’est bien le cas, car je n’’ai pas eu la chance de fréquenter l’’école de Charlemagne.

Je vous laisse le soin d’’adopter une moralité...

N.B.: Mes excuses les plus sincères pour l’’illisibilité du texte, car je ne
sais pas écrire avec cette si belle langue de Voltaire, Molière et tant des grands hommes qui signifient la grandeur de la langue française et du fait de la Nation entière.

Merci Eric Allemen professeur de l’éducaiton en France

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